Il était une fois une grande princesse qui habitait dans une maison au sommet d’une colline. Elle aimait bien son royaume. Il y avait plein de princes et de princesses hyper connus, de jolies maisons, de grosses voitures, des auberges trendy et des boutiques pas chères. Mais la grande princesse était triste parfois. Elle était loin de ses autres copines princesses qui habitaient sur une autre colline, de l’autre côté de l’eau noire. Aussi, de l’autre coté, il y avait beaucoup de choses à acheter, à manger et à voir.
Chaque fois que la princesse voulait rejoindre ses copines, les autres princesses, elle devait traverser le royaume des ténèbres. Une fois pour y aller et une fois pour revenir. Elle était coincée pendant des heures dans une marée jaune et noire et hurlante (2 .250.000 véhicules, 8.000 autobus, 55.000 taxi).
Parfois, elle jetait un œil par dessus l’épaule des chevaliers noirs qui l’attaquaient à grands coups de livres photocopiés. Son regard, voguait, perdu au dessus des flots sombres. Par jour de grand beau temps, elle apercevait la passerelle enchantée. Elle était suspendue au ciel par de longs fils blancs. Oh, qu’elle aimerait chevaucher sur cet arc en ciel. Elle était sûre qu’elle pourrait rejoindre ses copines en 7 mn (au lieu des heures et des heures qu’elle passait immobile). Mais cette passerelle n’était qu’une illusion enfouie dans le brouillard. Les anciens racontaient qu’elle était maudite depuis que le premier fil avait été déroulé, il y a plusieurs centaines d’années.
Et puis un jour de juillet, une italienne dans une voiture blanche qui avait une drôle de tête, comme surgie d’un autre temps (la voiture, pas l’italienne), roula sur la passerelle. La princesse se dit qu’elle vivait dans un drôle de pays, où la chef des cow-boys était une voleuse de coupe du monde qui se déplaçait dans un carrosse des 50’s tout pourri au lieu de rouler en Alpha comme son cousin le Roi Silvio-Papounet. Son regard bleuté revint se poser sur le miracle. Le brouillard se dissipa, la malédiction se brisa, et la foule découvrit le plus moderne et le plus immaculé (ça ne devrait pas durer) des ponts au dessus des flots noirs.
Photo: Times of India
Photo : LA Times
La princesse se précipita sur son puissant destrier japonais. Sur le pont il n’y avait pas d’immobilité, pas de chevaliers armés de livres, pas de lumières qui clignotent, pas de goblin moustachu, beige et bedonnant. Elle avançait, telle la licorne de ses comptes de fées. 7mn, les écritures n’avaient pas menti. Mais voilà qu’un peu plus loin, de nouveau sur la terre ferme, et alors que son cœur explosait de bonheur, qu’enfin sa ville entrait dans le futur, la princesse fut surprise par un arrêt soudain et durable. De nombreux fantassins étaient là, sans rien faire et regardaient l’un des leurs creuser un trou béant au milieu de la route. Les carrosses devaient se ratatiner les uns contre les autres pour avoir une chance de franchir l’entonnoir maudit.
Les copines étaient toujours aussi loin et le désarroi total. Le seigneur des ténèbres avait décidé de commencer à creuser un trou le jour de l’inauguration du pont, là, juste au bout, pour bien faire chier tout le monde.
C’était vraiment un drôle de pays.
en bonus, le goblin en tenue de pluie
Et alors? et alors? la princesse a-t-elle quand meme pu rejoindre ses copines grace a l’arc en ciel argente? ou est-elle toujours obligee de passer par la foret noire et inquietande remplie de goblins et autres especes etranges??? l’histoire est haletante mais on reste un peu sur notre faim…
ben oui, comme une licorne sur l’arc en ciel. Pali Hill – Atria Mall : 20 mn, record du monde. Atria mall – Haji Ali : 1h (pour ceux qui connaissent pas doit y avoir 1km à tout péter). 4 voies sur 6 coupées à Haji Ali a cause d’un gros trou qui sert à, c’est selon : une station d’épuration, l’élargissement de la route ou un métro sous-terrain, personne n’a la réponse.