La rumeur le disait à Paris, un murmure qu’il allait taquiner la guitare, et finalement jeudi, vers 11h du soir, quelqu’un a fini par dire où. 500 privilégiés et méritants (3 h de queue version boite à sardines) ont groové avec Prince de 2 à 6h du mat’ au New Morning. Et moi, j’y étais pas. Voilà.
Par contre, il était avec moi entre 9h et minuit, à l’Olympia, pour applaudir sa copine Erykah Badu. Le Kid et moi, on groove à l’unisson, on surf la même vibe, celle vibrante et percutante de la diva Erykah.
Erykah est arrivée sur scène, telle une cholita des hauts plateaux andins: poncho, chapeau haut de forme et jupons. Elle a pris des poses solaires et poussé quelques petits soupirs dans le micro, et puis, lentement, elle a succombé à l’ambiance parisienne et amoureuse d’un public transi. PARIS I LOVE YOU (yeah, moi aussi). Elle a dégagé le poncho, sur ‘on and on’, viré les jupons pour se retrouver dans une petite robe noire Billie Hollydesque et à la fin, en totale communion avec le public, elle a lourdé le chapeau. Elle a même mis un coup de pied au cul aux poses de diva au melon. Erykah, à nu, avec nous. Comme dans le clip de ‘Window Seat‘ qui a fait trembler les texans, elle s’est déshabillée pour ne garder que l’essentiel, la SOUL.
Je suis entrée à l’Olympia en l’imaginant princesse, même si deep inside je me disais qu’une fille qui se fait masser les pieds par GURU en poussant des petits cris ne peut pas être si inaccessible qu’on le dit, je suis ressortie en la voyant new BFF. She Believes in Me, oui, elle me l’a répété 45 fois. L’autre nain, lui en revanche, n’est plus du tout mon pote. Tu crois qu’il serait descendu sur scène ‘funker’ avec la Badu ? Que dalle. Mais imagine, il serait descendu! Il aurait justifié toutes les fois ou j’ai serré les jambes et dandiné du cul pour retenir les litres de bières pré concert et ne pas risquer de louper la magie du Live.
Il parait que c’était génial à en pleurer ! Ma fille y était et m’y emmène next year ! bonnes vacances !