Fast Forward des trois derniers mois.
En me baladant, en chantant la la la, j’ai rencontré tout un tas de petits personnages dans la tête de Jean Michel Basquiat. Comme ils faisaient beaucoup de bruit et qu’ils bousculaient la glauquitude bien pensante de l’hiver parisien, j’ai essayé de les semer en fonçant sur les lignes droites de Mondrian. Des carrés, des angles, des plans, pour finalement me retrouver seule dans les pièces vides de Martin Kasper, à attendre. Quoi ? Le printemps ? Un ciel étoilé de Magritte ? Demain ? ou le retour de ceux qui font du bruit?
Jean Michel Basquiat – Untitled – Fallen Angel – 1981
Piet Mondrian – Composition en Rouge Bleu et Blanc II – 1937
René Magritte – La Page Blanche – 1967
Trois mois passés aussi à chantonner ‘comme d’habitude’ le matin dans la nuit froide et mouillée, à dévaliser tous les rayons de fonds de teint, blush et de coup de pouce bonne mine, tous, à lever les yeux creux vers le ciel aussi triste qu’un néon d’hôtel amputé d’une lettre.
Et puis j’ai pris un abonnement Point Soleil, sorti les épaules, ouvert les fenêtres en grand, entendu les bruits de la rue et la musique du voisin, cligné des yeux un soir vers 7h face au soleil couchant, et c’était le printemps.
très joliment écrit…
c’est si beau ! merci !!!
Merci fidèles lectrices pour ces encouragements. Je vous aime !
Dans l’avion (pas le meilleur endroit pour apprecier les films), j’avais vu Basquiat, j’avais trouve ca tres bien. Il avait une expo a Paris recemment, c’est ca ???
Et Sanjay au loin, qui s’approche sur sa bécane en hurlant « c’est les vacances! »
Oh comme j’aime te retrouver, là aussi !
Tu arrives même à mettre du soleil dans l’hiver parisien si bien croqué…