Archives du mot-clé Dilma Rousseff

Tchau Querida

folha

Une de la version électronique de la Folha de São Paulo ce matin jeudi 12 mai.

Après une nuit agitée, le Sénat a compté les votes  des Sénateurs, 55 pour 22 contre, et au petit matin le couperet est tombé. Dilma est virée. Enfin momentanément, cet épisode n’est pas encore l’épilogue. Je dirai même plus, ça ne fait que commencer. Le résultat du vote marque officiellement le début du processus d’Impeachment. Dans les 6 mois à venir Dilma Rousseff, Présidente du Brésil, 7eme puissance mondiale,  va être jugée et les sénateurs devront à nouveau voter pour  se prononcer pour ou contre la fin de son mandat.

Dilma vient de s’exprimer devant les journalistes. J’ai tout écouté pour toi.

Elle crie au coup d’Etat. Elle a commis des erreurs mais pas de crimes, d’ailleurs, d’autres avaient commis les mêmes erreurs avant elle et eux n’ont pas été destitués. Elle accuse ses détracteurs d’avoir saboté son gouvernement et d’entretenir la crise politique et donc économique dans leur intérêt.   Elle, elle est fière de ce qu’elle a fait, fière de ce que son parti a fait pour les plus pauvres, fière de pouvoir se regarder dans le miroir. Elle met le Brésil en garde contre un gouvernement arrivé au pouvoir sans aucune légitimité qui pourrait avoir certaines facilités à recourir à la répression. Elle a lutté toute sa vie pour la démocratie, enduré la torture et la maladie, aujourd’hui elle se dit prête à lutter contre l’injustice et pour aller jusqu’au bout de son mandat en décembre 2018.

No Pasaran ! dans la paix quand même.

Bref, elle se casse et laisse la place à Michel Temer, centre droit aux idées politiques plutôt libérales. Les marchés financiers sont contents. Reste à savoir si les Brésiliens sont contents aussi.

Je te remets, pour le plaisir, le détonateur de toute l’histoire. Le « Tchau querida » de Lula à Dilma à la fin d’une conversation où elle  disait lui avoir envoyé le document le nommant ministre « au cas où » (il est menacé de prison dans l’affaire lava jato). C’était le 16 mars et cette histoire là est loin d’être terminée.

 

 

Shake it Baby

Moi j’étais là, je sifflotais de la bossa nova peinarde en savourant un délicieux pão de queijo en attendant la destitution de Dilma et l’intronisation de son VP, le ténébreux Temer, quand patatras, l’annonce de la révocation de l’impeachment, une sorte d’impeachment de l’impeachment, m’a fait avaler mon pão de queijo de travers.

Comme la situation évolue à chaque instant et que toutes sortes de rumeurs circulent à la vitesse de l’éclair, je m’en tiendrai aux faits.

La semaine dernière, Eduardo Cunha, Président de l’Assemblée et ennemi juré de Dilma se fait dégager à l’unanimité par le STF (Supremo Tribunal Federal).  Le tribunal l’accuse d’avoir « usé de ses fonctions dans son propre intérêt et de façon illicite pour empêcher que les investigations à son encontre n’arrivent à leur terme ». Cunha, sans m’étaler sur la question, a des casseroles de corruption, de comptes en suisse et de malversations en tout genre qui font rêver les Balkany, c’est dire.

cunhaEduardo Cunha en train de réaliser que ça chauffe grave pour son bumbum

Il est remplacé au pied levé par Waldir Marahnão, lui aussi mis en cause dans l’affaire du « lava jato », mais qui ne l’est pas ? Waldir décide ce matin d’annuler le vote du 17 avril à cause d’irrégularités survenues pendant le vote et donc tout simplement d’annuler le processus d’impeachment. Comme ça.

waldirWaldir Maranhão avec son regard de « vous allez voir ce que vous allez voir »

Ce soir le président du Sénat, Sénat qui rappelons-le doit se réunir dans quelques jours pour voter l’impeachment et la mise à pied de Dilma, ignore totalement la décision de Maranhão en la qualifiant de « absolutamente intempestiva » et dit que le processus continuera normalement.

J’en perds mon latin.

impeachment-dilma-lista-deputados-600x300

En attendant que tout ce petit monde se mette d’accord  je te propose de retrouver la garota de Ipanema, version 2016. Shake it baby !

 

O super Impeachment Votação Show !

Ça ne t’aura pas échappé, même si tu vis seul sur Mars, le Brésil s’enfonce  dans la crise politique (et économique par la même occasion).

Mini cours de rattrapage si tu étais vraiment seul sur Mars et en plus sans connexion:

Certains brésiliens ne sont pas contents de leur présidente Dilma Rousseff, et l’accusent de mauvaise gestion et d’entrave à la justice. Elle aurait maquillé les comptes de l’Etat  et essayé de nommer son prédécesseur Lula Da Silva ministre pour le sauver de la prison où le juge Moro aimerait l’envoyer. Le processus d’impeachment, qui vise à virer la présidente a été déclenché et franchit les étapes doucement mais inexorablement.

votacao-impeachment2

Dimanche 17 avril, les 513 députés de l’assemblée votaient pour ou contre l’avancée du processus d’impeachment. Pour faire avancer le bidule, plus des deux tiers des députés (342) devaient être d’accord. Vote décisif s’il en est.  Si tu imagines un vote discret et simultané de tous les députés et bien tu peux te coller le doigt dans l’œil. Ici on aime la fête et le spectacle.  Chaque député s’est avancé à la tribune sous les hourras ou les sifflets et a profité  de ses 5 minutes de célébrité pour exprimer avec plus ou moins de discrétion le fond de sa pensée. Certains ont traité le président de l’assemblée, Eduardo Cunha, de voleur (on lui a trouvé des comptes suspects en Suisse et son nom apparait en bonne place dans les Panama Papers) et de ‘golpista‘*,  d’autres ont conspué la politique de Dilma et traités Lula et Dilma de voleurs et de traitres et de ‘golpistas‘*, d’autres encore ont prié, ou craché sur leur voisin.  Enfin certains se sont contentés de faire coucou à leur femme, leur fille,  leur mère, leur grand mère et leur assureur. La ‘votação’ a duré 6h.

ici quelques uns des meilleurs moments.

Les brésiliens ont suivi le vote comme on suit un match de foot: devant la télé chez eux ou dans les bars.  Après 5 heures d’un suspense insoutenable, le 342ème député s’est avancé à la tribune sous un tonnerre d’applaudissements. Il en pouvait plus le mec, quel bol d’être le 342eme à s’exprimer quand même. Il a remercié Dieu de lui donner l’opportunité d’incarner ce moment historique du Brésil et s’est cassé la voix en hurlant Gooooooooooooooooooooollllllllllll. Non pardon il a dit SIIIIIIIIIIIIIIMMMMMMMMM. Personne ne sait si le 343eme a voté pour ou contre, tout le monde s’en foutait et d’ailleurs personne ne l’a entendu tellement c’était la liesse dans l’hémicycle.

Michel Temer, le vice président qui n’a jamais été aussi près du pouvoir  n’a pas lancé de confettis mais n’a rien fait pour dissimuler sa satisfaction. Il a même souri.

michel temer satisfait

Personne ne sait ce que faisait Dilma ce soir là.

Je sais que la presse étrangère et notamment française parle de coup d’état. Je n’ai pas d’avis à partager sur la question, je ne sais pas si ce qui se passe est bien ou pas. Tout ce que je vois, c’est que lorsque le 342ème a dit oui, des feux d’artifice ont explosés au dessus de la statue du Cristo Redemptor à Rio et dans plus d’une centaine de villes, et que plein de gens avaient l’air vachement contents.

Quoi qu’on en pense, le processus d’impeachement trace sa route jusqu’au Sénat. On sait déjà que les Sénateurs sont plutôt favorables à l’impeachement. Ils voteront en mai. Je te dirai.

Pendant ce temps là, Dilma ne renonce pas. Elle n’a pas l’intention de démissionner. Michel Temer va devoir attendre encore un peu.

Le Conseil d’éthique a reçu une pétition de 1,3 millions de signatures contre Eduardo Cunha, Président de l’assemblée, ennemi juré de Dilma et principal défenseur de l’impeachment.

Sergio Moro a intégré la liste des personnalités les plus influentes du monde du magazine TIME.

Alessandro Teixeira a été nommé ministre du Tourisme. Sa femme, Milena Santos, Miss Bumbum 2013, sait bien comment faire venir les touristes et elle a personnellement tenu à le montrer au monde en posant en tenue de first lady devant le bureau ovale de son époux.

milena santosmilena santos miss bumbum de dos*golpe : coup. par extension coup d’état. Golpista : faiseur de coup d’état.

 

En attendant dimanche

Le Brésil retient son souffle, ce dimanche l’Assemblée vote pour ou contre l’impeachment de Dilma.

Pour te faire patienter, voici quelques informations, qui en plus de te faire passer le temps en te divertissant, te permettront de briller dans les dîners.

La traduction littérale du mot Impeachment (qui est un mot anglais by the way) est : Mise en accusation. Pourquoi les brésiliens au langage si imagé et ensoleillé utilisent-ils un mot anglais pour tenter de virer leur présidente ? L’histoire ne le dit pas. Enfin si, l’histoire le dit un peu. La constitution brésilienne est une copie de l’américaine et là bas ils disent impeachment (qui by the way encore vient du français empêcher).

petit chat canard(comme je n’ai pas trouvé de photos intéressantes d’impeachment j’ai pris la décision unilatérale d’agrémenter ta lecture par des illustrations insolites, ici, un petit chat trop mignon qui regarde des petits poussins)

Tout le monde, oui même toi (si tu es citoyen brésilien et électeur on s’entend) peut déposer une demande de ‘mise en accusation’ du Président de la république. Cette demande doit être argumentée et surtout doit rentrer dans l’une des 8 cases prévues à cet effet.

Le président doit respecter huit règles pour pouvoir gouverner tranquille. Si un pékin arrive à prouver qu’il ou elle ne l’a pas fait, il pourra alors l’accuser.

Je ne sais pas quel pékin a déposé le dossier d’impeachment qui fait trembler Dilma, appelons le Vinicius. Vinicius a donc déposé  un dossier auprès du Président de l’Assemblée.

Dans le cas qui nous concerne, Dilma est accusée de « mauvaise gestion » et « détournement de la loi ».  Apparemment Vinicius avait bien bossé et blindé son dossier puisqu’il a été accepté par le Président de l’Assemblée, ce qui n’est pas toujours le cas.

miss bumbum(ici, 9 participantes à l’élection de miss Bum Bum qui a lieu tous les ans, pour illustrer les 8 motifs d’impeachment +1)

Comme le prévoit la loi, une commission formée par des représentants de chaque parti siégeant à l’assemblée a été constituée. La commission s’est réunie la semaine dernière et a voté en faveur de l’avancement du processus d’impeachment. C’est maintenant au tour des députés de se prononcer lors d’un vote organisé dimanche. Plus des deux tiers des 513 députés doivent approuver la motion. Si c’est le cas, le dossier poursuivra son petit bonhomme de chemin vers  le Sénat. Les sénateurs, qui comme partout dans le monde sont de vieux croûtons, voteront et si le vote est favorable à l’impeachement, Dilma sera écartée du pouvoir immédiatement et c’est son vice président, Michel Temer*, qui pendra les commandes pendant une période qui peut aller jusqu’à 6 mois, temps nécessaire au  Président de la Cours Suprême pour étudier le dossier et mener sa petite enquête. Une fois que le Président de la Cours suprême aura donné son avis, les sénateurs devront de nouveau sortir de leur sieste pour voter pour ou contre. Si le « pour » passe, Dilma sera virée séance tenante et Temer gardera les commandes jusqu’à la fin prévue du mandat (novembre 2018) et si c’est « contre », Dilma sera ré-instituée et là on va bien se marrer.

Alors comme disait ma boulangère, « avec des si on mettrait Paris en bouteille » et il reste encore quelques étapes à franchir pour arriver au bout du processus. Mais Dilma commence à avoir sacrément chaud au bum bum. Apparemment le vote de l’Assemblée est décisif. Ceux qui y connaissent quelque chose disent qu’une fois au Sénat, y’a plus de salut (pour Dilma).

On est donc en pleine opération séduction. Les uns et les autres essayent de convaincre les députés de voter pour ou contre. Les principaux soutiens de Dilma l’abandonnent les uns derrière les autres, ils ont dû sentir que c’était pas trop dans leur intérêt de la soutenir. Ce qu’on ne sait pas  c’est ce qui leur a été promis en échange de leur vote.

Fun facts de la semaine :

Michel Temer, actuel Vice Président, impatient d’accéder au trône a enregistré sur son smart phone un discours d’investiture, une sorte de « moi président ». Suite à une fausse manip’ de sa part (il a 75 ans quand même, les nouvelles technologies, c’est compliqué), le discours a été envoyé à tous les membres de son parti, et évidemment à la presse. Comme c’est ballot, maintenant, tout le monde sait ce qu’il veut faire pour son pays et comme il serait un bon président si la morue est virée. Opération séduction pas franchement subtile mais apparemment efficace.

La policia federal et le juge Moro ont lancé la 26ème phase de l’opération « Lava Jato* » baptisée « carbone 14 » et enquêtent sur la mort plus que suspecte d’un membre du PT (parti des travailleurs, dont Lula est le chef, remember) en 2002. Celso Daniel, préfet de São Bernardo (une ville de la commune de São Paulo), membre du PT a été kidnappé un soir en rentrant d’un resto. Son corps, sans vie, a été retrouvé quelques jours plus tard dans un terrain vague. Ce qu’on sait : Celso Daniel n’était plus trop d’accord avec les combines de son parti (apparemment des arrangements mafieux avec les camions de ramassage de déchets qui auraient servi à détourner de l’argent public pour financer la première campagne présidentielle de Lula) et les 8 témoins de la soirée, incluant le serveur qui lui a apporté son assiette au resto, sont morts dans des circonstances étranges. A l’époque, l’enquête a patiné, elle patine toujours, mais peut être plus pour longtemps. Maintenant, si les enquêteurs commencent à trouver des cadavres dans les placards, l’opération ‘lava jato’ contre la corruption et le blanchiment d’argent promet de prendre une toute autre dimension. A ce niveau là, c’est plus de la télénovela, c’est « True Detective** ». Manque plus que Matthew McConaughey pour rendre le tout encore plus passionnant.

matthew(Ici Matthew dans toute sa splendeur musclée et bronzée. ça n’a rien à voir me diras tu. Mais si, ça a à voir, Matthew fait du surf comme beaucoup de brésiliens et son épouse est elle même brésilienne).

La suite dimanche, ou peut être lundi. Anyway, Stay tuned !

*voir épisodes précédents

**True Detective est une série policière bien gore dans laquelle Matthew laisse trainer son accent du sud et ses pectoraux musclés.

L’homme de l’ombre aurait sorti ses lunettes de soleil

Si Dilma est virée par la procédure d’impeachment en cours,  Michel Temer  prendra les commandes.

Mais qui est donc Michel Temer ?

Michel Temer, 75 ans, est vice président de Dilma Rousseff depuis 2010 et patron du PMDB  (parti du mouvement démocratique du brésil – centre gauche) depuis plus de 15 ans.

michel temer elections

Le PMDB est un parti centriste sans lequel aucun gouvernement depuis le retour de la démocratie au Brésil (1985) n’a réussi à gouverner. Michel Temer a une carrière politique discrète et stable et bénéficie d’appuis importants dans l’Etat de São Paulo d’où il est originaire. Il a été président de la chambre des députés à trois reprises. Il est sérieux, crédible et défend  des idées libérales (rigueur budgétaire, réforme fiscale, coup de frein aux programmes sociaux) qui plaisent beaucoup aux marchés financiers, qui comme tu le sais gouvernent le monde.

Maintenant, Michel, dis nous VRAIMENT qui tu es.

Michel vit dans l’ombre de Dilma depuis 10 ans. Elle avait besoin de lui pour gagner et gouverner mais  l’a laissé croupir dans son rôle de vice pres’ purement décoratif. Pendant 10 ans, Michel a nourri sa rancœur. En décembre dernier lorsque la procédure d’impeachment a été lancée il se serait dit tout en se frottant les mains : « je serai calife à la place du calife ».

dilma_e_michel_temer

Il fallait s’éloigner le plus loin possible des remous de la destitution pour ne pas sombrer avec le navire. Michel a donc écrit une lettre « larmoyante » à Dilma où il lui reproche de l’avoir toujours laissé dans l’ombre et de s’être servi de lui et de son parti sans scrupules. Les relations entre eux se sont dégradées jusqu’au divorce prononcé avant hier. La rupture politique ne remet absolument pas en cause son poste de Vice Président et donc de successeur au trône.

Michel, l’homme de l’ombre (d’aucun diront qu’il est le frère caché du Comte Dracula) a retrouvé ses lunettes de soleil et se sent prêt à sortir son pays des ténèbres.

maxresdefault

Mais l’horizon n’est pas tout a fait dégagé car la vie n’est jamais un long fleuve tranquille.

Évidemment Michel a été cité plusieurs fois par des témoins dans l’opération « lava jato », pour l’instant, il n’y a pas assez de preuves pour constituer un dossier à charge. Pour l’instant.

Michel pourrait être impliqué dans le financement illégal de la campagne présidentielle de 2014. Si le Tribunal Électoral décide de rejeter les comptes de campagne, Michel coulerait avec Dilma. Il pourrait alors enterrer ses ambitions politiques à tout jamais, ou pas. Je l’ai déjà dit, la politique sud américaine peut être surprenante.

S’il accède au pouvoir sans être élu, ce qui pourrait être le cas maintenant, il y a peu de chances pour qu’il soit réélu en 2018. Il parait qu’il a le charisme d’une huitre et  sa discrétion légendaire inquiète. Pas assez « latin » pour obtenir le scrutin populaire, un peu trop dark pour être honnête.

Fun facts :

Michel a 5 enfants de 3 femmes différentes. Son épouse actuelle  est née en 1982. Elle est donc plus jeune que la plus jeune des filles que Michel a eu de son précédent mariage. Elle est aussi ex reine de beauté. On trouve donc des photos d’elle en bikini sur le web.

SÃO PAULO, SP, 20.03.2015: MÔNICA BERGAMO - O vice-presidente, Michel Temer e sua esposa Marcela - A senadora Marta Suplicy comemorou seus 70 anos, ao lado do marido, Márcio Toledo, nos Jardins, em São Paulo (SP). (Foto: Bruno Poletti/Folhapress)

marcela-e-temer-1

Michel aurait un fils illégitime qui a écrit un livre où il dénonce les pratiques satanistes de son soit disant père. Messes noires et Macumba (sorcellerie brésilienne, sœur du vaudou). Évidemment Michel a dit qu’il n’avait jamais vu ce garçon mais par prudence a fait retirer tous les exemplaires du livre de la vente.

Michel Temer sera donc ‘peut être’ le président à l’intelligence discrète qui sortira le brésil de la crise…

OU

…le manipulateur de l’ombre, sataniste et croqueur de midinettes qui aura accédé au pouvoir suprême sans jamais avoir été élu. Toute ressemblance avec des personnages de fiction ou des événements existants ou ayant existé dans la télé ne serait que pure coïncidence.

house of cards

Les autochtones interrogés sur la question répondent que le satanisme serait un moindre mal comparé à la corruption et à la trahison. C’est dire la confiance qu’ils accordent à leur classe dirigeante.